Ce thème de l’épreuve et de la tentation se fera en deux parties : la première qui sera une approche générique, ordinaire et donc de premier niveau ; et puis, la seconde partie sera plutôt une approche symbolique. Ce qui correspondra bien à de la nourriture solide pour des femmes et des hommes faits en Yeso, notre Messie.

La souffrance fait partie de la vie du croyant. Elle sert de terreau à la croissance et la maturation du croyant. (Nous y reviendrons dans la seconde partie).

Yeso lui-même a dit que : « Le disciple n’est pas plus que le maître » (Lukas 6:40).

Ce qui voulait dire que si le Maître a souffert combien plus forte raison ne le serait-il pas le disciple. Le croyant en Yeso, le Messie a en effet pour vocation la souffrance. Elle est loin de la contrepartie du salut que nous recevons gratuitement, mais un modus operandi (mode opératoire) permettant au croyant de témoigner de sa gratitude envers Yahmbé par son Fils Unique. Contrairement à ce qu’affirme Satan ou Lucifer et leurs adeptes, le Seigneur Yeso ne monnaie pas le salut des siens par la souffrance. Et la jouissance que Satan et Lucifer donnent abondamment à leurs suppôts n’est pas un avantage et encore moins un privilège. Les nourritures terrestres ont pour finalité d’alourdir les consciences de ceux qui en profitent et un frein dans l’élévation spirituelle et mentale de l’humanité

Très souvent on emploie à tort et à travers ces deux termes pensant traduire une même réalité spirituelle. Mais malheureusement, je crains que les résultats obtenus soient vraiment contraires à ce qu’on attend. Il en est de même des deux verbes « persévérer » et « persister ». En fait, on persiste dans le mal tandis qu’on persévère dans le bien. Pour nous aujourd’hui, j’espère que la confusion sera désormais dissipée. Car la tentation vient du Diable et résulte très souvent de notre chair alors que l’épreuve est une expérience qui procède en général de notre Seigneur afin d’affermir notre foi et de sceller notre vocation céleste.

« Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise: C’est Yahmbé qui me tente. Car Yahmbé ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Jacq 1:13-14.

La Bible est formelle là-dessus. La tentation vient du Malin tandis que Yahmbé ne tente pas ses enfants. Au contraire, il a pour chacun de ses enfants et serviteurs de projets de paix, d joie et d’amour. Ce qui faut retenir de cette double expérience, c’est que le croyant quel qu’il soit est sujet à la tentation. Et toute personne se disant de Yeso, le Messie doit se rendre à l’évidence que depuis le jour de sa nouvelle naissance, il se voyait d’emblée inscrit à l’école de Yahmbé. Le Seigneur alors par le biais du Saint-Esprit nous enseigne les règles de vie dans sa maison et les lois spirituelles de son ciel de majesté.

Que signifie le mot « épreuve » ? On dira que l’ « épreuve » signifie : « un test qui permet d’évaluer quelqu’un ». Donc il s’agit d’un test non pas de défiance. Auquel cas il s’agira alors de la tentation. Yeso, le Messie fut conduit dans le désert où il fut tenté après ses 40 jours et nuits de jeûne. Nous lisons ce qui suit dans l’évangile de Mateyah :

« Alors Yeso fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Yahmbé, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Yeso répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Yahmbé. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Yahmbé, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Yeso lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Yahmbé. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. Yeso lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Yahmbé, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Yeso, et le servaient. » Mat 4 :1-11

Bref il l’amena partout (la ville sainte, sur une montagne très élevée, le haut du temple) pour éprouver sa foi à Yahmbé, son Père Céleste. On définira également l’épreuve comme un moment d’affliction. En effet, il ne s’agit pas -là d’une autre définition de l’épreuve mais plutôt ce qui la caractérise. Une épreuve n’est pas un parti de plaisir. On la réussit ou  on y échoue. Lorsqu’on réussit à une épreuve, alors on est récompensé par des bénédictions .Car le Seigneur se glorifie du croyant qui tient bon et résiste à l’épreuve, à ce test. Une épreuve réussie peut déboucher sur la révélation d’un don ou de la vocation spirituelle ou même de l’élection du croyant. Et si l’épreuve est un échec ou n’est pas une expérience concluante, réussie alors deux cas de figures se présente. Soit on est ajourné et auquel cas, on est obligé de la repasser. Soit cet échec entraîne la disqualification, voire le rejet du croyant. Ce qui correspond soit à une exclusion soit à une reconversion dans la destinée individuelle ou collective.

Par ailleurs, il faut se garder de confondre l’épreuve avec le châtiment qui est poliment appelé : « correction » du Seigneur. Car on est châtié ou corrigé par le Seigneur lorsqu’on a désobéi ou bien lorsque la désobéissance se répète, devient récurrente. Dans ce cas, le Seigneur exprime sa colère. Car il est fâché contre l’individu en raison de son incrédulité et de son attachement au péché. Dans ce cas, on appelle « iniquité », la répétition conscience d’un ou de plusieurs péchés donnés. Quand la Parole dit que le Seigneur châtie tout fils qu’il agrée. Ceci doit être compris ainsi le Seigneur punit le serviteur, la servante qu’il aime. Dans la marche avec le Seigneur Yahmbé, le conseil que je peux donner est le suivant : « quelle que soit la raison et les circonstances, il faut éviter râler, de rouspéter, de broncher lorsqu’on sert le Seigneur». C’est en effet faire preuve de manque de foi et de maturité spirituelle que de contester ou se plaindre lorsque le Seigneur décide. Ce sont en général de croyants charnels ou des rétrogrades et des païens qui agissent ainsi.

Le châtiment est une expérience désolante et regrettable. Il faut éviter absolument de passer par-là. Le châtiment est en fait une correction forte, énergique. Elle est la preuve du manque de sérieux du croyant. Elle est bien l’illustration la mauvaise vie de l’individu. Il n’est pas net avec le Seigneur. Ce dernier est vertement en conflit avec Yahmbé. Alors que l’épreuve est vécue en accord avec le Créateur, Yahmbé. En général, comme dans une école ordinaire, l’épreuve se fait sur des leçons enseignées par le Seigneur, lui-même ou à travers des leçons de la vie quotidienne. Chaque croyant, en principe, reçoit ces leçons dans les églises ou assemblées. Ils ont lieu lors  des enseignements, des exhortations des frères et sœurs, par des pasteurs. Dans la vie ordinaire, ces enseignements sont dispensés par les songes (rêves) et visions ou par des événements de la vie.

Une chose importante à rappeler, personne ne reçoit ni en même temps ni dans le contenu les mêmes enseignements. Ainsi chaque individu quelle que soit sa condition, ses origines et son statut reçoit des cours (enseignements) qui lui sont spécifiques. Il est vraiment rare de trouver des élèves appartenant à la même classe et ayant les mêmes niveaux. Car chaque individu est en même temps comme les douze facettes et une facette d’un diamant. En fait, chaque croyant a une vocation uni nominale et individuelle. Etant donné que chacun vit sa propre vie et aura sa propre mort, on ne saurait attendre de tous les mêmes choses. Ainsi chez tous les croyants et individus en général, les attentes ne sont pas les mêmes et les efforts non plus. Le totalitarisme religieux ou politique prétend inculquer sans nuance le même enseignement à tous.

Revenons plus concrètement à notre propos. Quel est la place de l’épreuve dans la vie du croyant et plus précisément dans la marche du spirituel ? La tentation :

 « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Yahmbé, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » 1 Cor  10:13

Nous lisons ici et comprenons que la tentation qui est l’œuvre du Diable est également quelque chose qui est lié à notre chair et à notre condition humaine. Celle-ci est condamnée dans la chair et vit en permanence avec le péché. C’est pourquoi il est dit qu’aucune tentation ne vient de Yahmbé. Toute tentation est toujours liée à notre condition. Ainsi il faut éviter de dépendre de quoi que ce soit. La passion, la dépendance sont comme de l’esclavage à cette chose à laquelle on est attaché ou on s’est rendu esclave. N’est-ce pas ce que dit l’apôtre Jacques dans ce verset ?

« Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Jacq 1:14

C’est une guerre et celui qui éloigne du carnage est maudit .Par contre celui qui veut gagner doit se munir de toutes les armes nécessaires et rechercher des alliés pouvant l’aider. Notre principal ennemi est notre chair donc nous-mêmes. Chacun doit faire attention à ce qui fait et de la manière dont il veut élever son édifice. C’est la raison pour laquelle nous devons nous détacher de tout sur la terre pour n’être point accusés par le Professionnel. C’est bien ce que rappel le shaliah Jacques lorsqu’il dit ceci :

« Soumettez-vous donc à Yahmbé; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Jacq 4:7. Nous devons utiliser les armes spirituelles pour résister au Tentateur.

Paul donne avec force détails le nom des armes dont le croyant doit être muni pour résister et vaincre le Diable. Il écrit :

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. 11 Revêtez-vous de toutes les armes de Yahmbé, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. 13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Yahmbé, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. 14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; 15 mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix; 16 prenez par-dessus tout cela » Éph 6:10-17.

Il y a une hygiène de vie spirituelle qu’il faut suivre pour devenir un vainqueur selon le Seigneur. La Parole recommande la sobriété dans tout. Car il ne faut pas que le croyant s’enivre d’alcool, ou s’encombre des plaisirs de la chair. Il doit veiller à la prière, la louange, méditation et rechercher la paix avec tout le monde et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Le croyant doit se débarrasser de ses liens, purifier ses anciens péchés afin de devenir saint comme l’est notre Père Céleste. Le shaliah Pierre écrit ce qui suit pour nous exhorter vraiment  à cette victoire. Tout n’est pas joué. Il y a toujours espoir de n’être point criblé par le diable. La condition sine qua non à la victoire est la sobriété, qui est la piété et une vie de dévotion en Yeso, le Messie: « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » 1 Pie 5:8.

Il est également un état d’esprit stoïque que le Seigneur recherche. Car il faut éviter d’en vouloir à toute la terre lorsqu’on est tenté. Au contraire, il faut se réfugier dans le Seigneur, persévérant dans la prière et le jeûne. Encore l’apôtre Jacques nous exhorte en ces termes : « Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Jacq 1:12.

La tentation n’est pas une fatalité. Mieux, ce n’est pas établi que le croyant succombera à la tentation. Au contraire, il y a possibilité de la vaincre. Nous lisons que pour arriver à éloigner de nous le Diable, il faut être soumis, et obéissant au Seigneur ; comme l’affirme l’apôtre Jacques : « Soumettez-vous donc à Yahmbé; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Jacq 4:7

(À suivre)

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