Nous avons vu dans la précédente communication que le christianisme est un frein au développement. Car il a fallu attendre la moitié du XVe siècle avec l’avènement de la pensée dite humaniste pour que l’Europe sortît de son auto barbarie et exportât cette barbarie hors de l’Europe. Elle alla à la conquête du monde. Ce fut ainsi que commencèrent le voyage des explorateurs , d’une part, et la conquête des territoires des Amérindiens, leur exploitation , et plus tard , la captivité , la déportation et l’esclavage des Noirs d’Afrique. 

Pour nous résumer, retenons que tant que les Européens croyaient dur comme fer que le christianisme était la voie du salut, que ceux qui vivaient bien leur faisaient gober que le bonheur terrestre n’était pas d’ici -bas mais qu’ils devaient rechercher le bonheur spirituel en étant soumis aux autorités politiques et religieuses. Ce sont là les deux chaines, deux prisons du peuple. La première est religieuse puis la seconde est politique. C’est de là que fut inséré ce verset « Que tout croyant  se soumette aux autorités dont il dépend; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Yahmbé, et quelles que soient les autorités qui existent , elles ont été voulues et installées par Yahmbé. » Rom 13 :1 trad. messianique) qui est devenu  une ligne de conduite et un dogme pour abrutir et rendre indolent tout un peuple. Les suppôts des régimes des ténèbres exhortent les victimes à ne point revendiquer leurs droits civiques. Les forces de l’ordre abattent un des leurs , ils restent passifs. Les dirigeants volent et détournent les deniers publics personne n’en dit mot. Au contraire, il y a un silence complice des responsables religieux parce que celles-ci dont Constantin étaient une émanation de Dieu, alors le peuple allait subir les atrocités et les abus des forces de l’ordre, crever de maladies diverses parce que pauvres et sans soin et croupir dans la misère quotidienne sans terre, sans richesse. Pendant ce temps,  les riches du Régime, du pouvoir qu’ils soient de l’Administration(Gouverneurs, juges, maires, etc.), de l’Église ou de l’Armée vivaient dans un luxe insolent. Le christianisme aujourd’hui en Afrique est un paradigme colonial. Partout où le christianisme est implanté, il ne profite qu’à l’État et aux principaux complices et responsables d’églises et d’assemblées locales . Il ne profite qu’à l’Occident et aux Blancs d’Europe au détriment des populations locales qu’elles soient d’Amérique latine et d’Afrique.  Le christianisme colonial est une idéologie conçue pour conserver ou perpétuer  le pouvoir politique au détriment des populations. Il a cédé la place à ses suppôts locaux. Au point qu’aujourd’hui, il est devenu un christianisme néocolonial. Ce dernier a fait de ses soi-disant prophètes, voyants, apôtres des auxiliaires et  des espions à la solde des régimes kleptomanes, ploutocratiques, tribalistes inféodés au pouvoir colonial. Le christianisme comme l’islam et les loges maçonniques font partie des chaines mentales et spirituelles qui subjuguent, avilissent et imbécillisent les Noirs. Ce sont des colliers au cou des Noirs qui les étranglent bloquant tout épanouissement matériel, humain et spirituel. Nous lisons : « tu seras exploité, avec la faim au ventre, la soif, en étant nu et dans la famine au milieu de toutes choses, par tes ennemis que Nzambé imposera contre toi. Il te mettra un joug de fer au cou, jusqu’à ce qu’il t’ait fait disparaître de dessus de la terre. »Deut 28 :48. Observez vous-mêmes, ces dirigeants ne travaillent pas de leurs mains, mais sont des experts de la parole creuse. Ils exhortent à la prière à longueur des journées et aux jeûnes interminables. Mais de quoi vivent-ils? Ils vivent des subsides fruits de la corruption , de leur complicité et connivence avec les pouvoirs néo-coloniaux. À ce sujet, la Parole dit que ceux qui s’autoproclament serviteurs du Royaume et qui ne veulent pas travailler de leur main ne bénéficient pas non plus des biens matériels. Nous lisons :«  […]: Tout croyant qui ne veut pas travailler de ses mains, renonce aussi à se nourrir. » 2Thess 3 :10.

Jerwain

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