« Soyez soumis aux autorités » Rom 13 :1-2.

« 13 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. »Romani 13 :1-2.

Cette étude se fera en trois parties.La première partie situera le texte dans ses différents contextes historiques, anthropologiques et spirituels. La deuxième partie sera une étude détaillée de ces deux versets à travers lesquels nous ferons sortir des éléments importants. Enfin, la troisième partie fait un survol des textes relatifs aux différents pouvoirs temporels et spirituels qui existent dans ce monde.Les pouvoirs temporels ne sont pas institués de Nzambé mais des hommes.Les puissances spirituelles qui sont de deux types Bien/Mal agissent selon leurs temps.Le salut spirituel de l’humanité n’annule pas , n’anéantit pas les puissances des ténèbres.Aussi la victoire du sang de Yeso ne vient-elle pas abolir les lois naturelles et spirituelles qui régissent la vie sur la terre. Ces deux versets ont fait couler beaucoup d’encre et ont animé de discussions très chaudes parmi les chrétiens  d’une part et les non chrétiens d’autre part. Car il s’agit de savoir si le chrétien doit se soumettre aux autorités sans contester des lois injustes, le chrétien doit-il défendre ses droits sociaux dans une République ou une entité territoriale? Ces questions divisent alors qu’a priori elles ne devraient pas les diviser. Et pour trancher entre les pour et les contre, avant tout voyons surtout dans quels contextes ce texte a été produit et à quelle fin sert-il?

Pour commencer, il faut rappeler à ceux qui lisent la bible, que les textes de la Nouvelle Alliance appelé aussi Nouveau testament ont été écrits non pas pour Israël mais pour les nations donc l’Église des nations. Ainsi ces textes s’adressaient exclusivement aux nations et à Israël, le peuple de l’Alliance. De même que les textes de l’Ancienne Alliance ou Ancien Testament n’étaient destinés qu’à Israël, peuple de l’alliance et non pas aux nations. D’ailleurs, Nzambi ne traitait pas avec les nations qu’il ignorait. Dans l’Ancienne Alliance était pratiquée la yéhocratie ou théocratie (yéhocratie: Gouvernement de Dieu, Nzambé était l’unique maître-  c’étaient les lois de Dieu qui étaient appliquées, observées par le peuple sous le contrôle et la vigilance des prophètes et des voyants. Le roi assumant la fonction exécutive. Le Souverain Sacrificateur, la fonction sacerdotale et le prophète la fonction de veille et de contrôle des deux pouvoirs : temporel et spirituel).Par contre, dans la Nouvelle Alliance ou Nouveau Testament, il n’y a plus de yéhocratie ou théocratie. Car on est dans les temps des nations. On y trouve des empires (Rome, Grèce, Perse, Mède, Babylone, etc.), des monarchies (Angleterre, Danemark etc.), des Républiques (Allemagne, Ghana, etc.), des Républiques bananières(les États francophones d’Afrique, etc.) et ce, avec des modes de gouvernement différents et autant variés les uns que les autres. D’ores et déjà, le pouvoir appartient aux hommes païens qui ne connaissent pas Dieu. On y trouve des rois, des Présidents, des Premiers Ministres chef de Gouvernement, sultan, Émirs, etc.

C’est pour cette raison qu’il faut se garder de faire des amalgames avec l’esprit et la lettre de ces deux époques et dispensations, avec celui de l’Ancienne Alliance ou Ancien Testament où était pratiquée la théocratie avec celui du Nouveau Testament ou Nouvelle Alliance où Yahmbé, Nzambé n’a pas institué de yéhocratie. Les nations ont des dieux, des coutumes et traditions qui n’ont rien à voir avec les lois et les dispositions de la théocratie. La yéhocratie reposait sur trois piliers : 1-Le pilier exécutif. Le roi était la première personnalité du pouvoir temporel ou politique. Il incarnait le pouvoir exécutif;2-Le exécutif spirituel. Il est dual : sacrificature et prophétisme .En d’autres termes, on avait la sacrificature et les prophètes .Ils représentaient le pouvoir religieux ou spirituel. Si la sacrificature était de l’ordre privé, le prophétisme mieux le prophète oscillait, reliait le roi au sacrificateur, le pouvoir exécutif et le pouvoir spirituel. Toutefois, il faut rappeler que le prophète et le Souverain Sacrificateur exerçaient après que le temple avait déjà été construit. Ils officiaient en rapport avec le temple. Enfin, 3-on avait le pouvoir législatif représenté par les juges.

Cette institution venant avant la sacrificature et le temple permettait dans un premier temps aux juges de liquider quelques affaires courantes, de faire aussi le travail quotidien des chefs coutumiers et médiateurs de Nzambé au sein de la communauté. En effet, comme nous l’avons dit précédemment, les juges ont officié avant la construction du temple. Leur travail se faisait sous l’acacia ou le baobab qui étaient en ces temps-là des arbres à palabre. Aussi le peuple se rassemblait-il sous un de ses arbres pour régler leurs différents conflits. A ces occasions solennelles, le juge mandaté par Yahmbé prononçait des décisions de justice, tranchaient des litiges selon la loi de Nzambé. En tout état de cause, comme dans la yéhocratie, l’autorité venait de Dieu, l’autorité du roi ne devait jamais être contestée par le commun des individus. Seul le prophète investi des pouvoirs et d’autorité de Yahmbé et parlant au nom de Nzambé pouvait interpeller le roi lorsqu’il arrivait que ce dernier s’écartait des dispositions, des lois du Seigneur. Donc la yéhocratie était exercée par un roi qui était désigné et oint par un prophète. Le prophète était comme le juge de la cours constitutionnelle dans un système démocratique .Il était là pour juger de la constitutionnalité des lois prises par le roi. Autrement dit, est-ce que le roi marche selon le cœur de Nzambé? Ses lois et ses alliances avec les autres peuples obéissaient-elles à l’harmonie des Écritures, est-ce que ce que le roi faisait était conforme à la loi de Nzambé? Tel était le rôle et la fonction du prophète ou du voyant consacré auprès du roi. En d’autres mots, le prophète était un proche collaborateur du roi. Il n’était ni inférieur ni supérieur au roi. Ils se complétaient dans leurs fonctions distinctes. Le pouvoir royal était héréditaire. Car il se transmettait  de père en fils, de générations en générations. Puis, on avait la sacrificature présidée par un Souverain Sacrificateur. Celui-ci incarnait aussi Yahmbé dans le royaume. Il se chargeait des pouvoirs spirituels, religieux et coutumiers du peuple. Ce dernier était en communion avec Nzambé. Son pouvoir comme celui du roi était également héréditaire. On succédait au Roi et au Souverain Sacrificateur dans le royaume yéhocratique dont Nzamba était le Maître Absolu. Le Souverain Sacrificateur était assisté dans sa haute tâche par des sacrificateurs. Eux aussi étaient assistés non seulement par des lévytes mais aussi par un ou des prophètes qui pouvaient servir de contre- pouvoir. Avant la construction du temple, en lieu et place des prophètes, on parlait des juges. Ils incarnaient en ce temps et à leur manière le pouvoir judiciaire qui s’appuyaient sur les lois du Seigneur.

Après avoir présenté le premier contexte, voyons dans quelle condition, la nouvelle Alliance a-t-elle pu produire un tel texte de Romains 13 :1-2 qui est en fait un placage malencontreux, et une hérésie profonde à l’origine de nombreuses injustices, abus et confusions de tous genres.

Pour commencer, ce n’est pas sûr que Paul ait écrit ce texte. Car Paul n’a pas vécu sous yéhocratie, il n’a connu ni le roi, ni le Souverain Sacrificateur, les sacrificateurs et les lévytes ni les prophètes de l’Ancienne Alliance. De plus, ce texte a été écrit et produit pendant le temps des nations et plus précisément sous le règne de la 4è Bête de la vision de Nebucadnetsar. Le temps de Grâce d’Israël était déjà révolu. Israël, royaume du sud avait déjà été rejeté par Nzamba. Seul Yahundé était devenu une pomme de discorde parmi les nations. Yahundé était sous domination de Rome. Rome était un empire et non un royaume. De plus, il était un empire païen, des nations. Alors comment accepté cette parole alors que même les Yahundéen notamment les zélotes et bien d’autres parmi les Yahundéens (Juifs et sadducéens, pharisiens, esséniens, etc.) combattaient Rome, rejetaient la domination de la 4è Bête?

Ici nous avons à faire à une intrapolation qui va contre le témoignage de Yeso qui est l’esprit de la prophétie. Autre chose, admettons que c’est Paul qui ait dit ces paroles. Nous dirons tous simplement que Paul fut un complice de la domination de Rome. Il soutenait les abus, la violence et les tortures de Rome contre son peuple. Ce qui manifestement dans un contexte de résistance, et de révolution faisait de Paul un Collabo, un faux circoncis, un sardinard, un délateur. Il serait comparable à ces opportunistes qui œuvrent et soutiennent les politiciens corrompus dans les États bananiers d’Afrique, les fausses démocraties sous la férule des francs-maçons, des loges et des sorciers. Ils sont imbus d’eux, n’ayant aucune vision prophétique du peuple. Et pour terminer sur cette première partie relative aux contextes de ces deux versets, disons en peu de mots que les chrétiens qui lisent, interprètent ces passages devront comprendre qu’il s’agit d’un texte qui s’adresse aux sujets de la yéhocratie et non aux citoyens des Républiques. Ces versets ne sont pas applicables aux citoyens des temps des nations. Ils étaient valables en Israël yéhocratique et ne sauraient être observés dans les nations. Les dirigeants francophones de la françafrique (mafia politico-militaire et affaires des politiciens français avec des hommes liges africains) à la tête des prétendues Républiques ne sont en fait que des laquets de la France. Sur le plan religieux pour ne pas dire spirituel, ils sont tous des spiritualistes qui pratiquent la magie, la sorcellerie. Leur place à la tête de ces prétendues républiques est le fait des loges et sociétés secrètes occidentales. De là, comment croire et suivre des chrétiens qui se disent hommes de Dieu soutenir de tels régimes.une chose est certaine, tous ces hommes et femmes qui sont engagés dans ces relations abominables prophétisent, prédisent selon les puissances des ténèbres. Ils sont animés d’un esprit d’égarement au point qu’ils se prennent pour des prophètes et la mascarade présidentielle pour le roi. Combien de personnes ont-elles été tuées, massacrées par leurs soi-disant Présidents? Ont-ils encore la conscience du bien et du mal? C’est le comble de l’apostasie. Car tous leurs actes et décisions sont sous le sceau de la haine, de la rapine, des crimes et assassinats. Ces faux circoncis qui se disent de Dieu, prêchent, organisent des séminaires, des assises ne sont en fait que des alliés des politiciens et leurs complices. Ces faux hommes de Dieu sont éclairés par des lumières-obscures de la sorcellerie, magie, des loges et des cercles ésotériques…Prenez vos distances ! Fuyez –les avant qu’il soit vraiment tard!

Pour nous résumer, ces versets étaient applicables en Israël en raison de la yéhocratie et ils ne s’appliquent pas aux nations, aux croyants des églises. Car les églises mieux nous sommes aux temps des nations. Il n’y a pas de yéhocratie parmi les nations. Les nations ont des dirigeants émanant des différentes bêtes de la vision de Nébucadnetsar dont parle le nabi Daniè (Dan 2). Les dirigeants de ce monde sont au service du Malin pour reprendre la terminologie traditionnelle. Ils ne connaissent pas dieu, ils servent les dieux inconnus d’Israël et hostiles à Nzambé. Ces dirigeants font des sacrifices rituels, sacrifient les enfants au dieu  Moloch, pratiquent des orgies sexuelles(partouses) et massacrent leurs concitoyens pour nourrir des esprits méchants et menteurs des mondes inférieurs.

(A suivre)

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