Le christianisme est une religion étrangère venue de l’Occident. Il véhicule la culture occidentale. Le christianisme n’a rien à voir avec la doctrine du Christ. Au contraire, il est un assemblage de doctrines et d’idéologies politiques visant à assujettir, dominer, exploiter et surtout endormir le peuple.

Ce christianisme créé en Europe par Constantin s’est vu rejeté par ces mêmes Européens parce que d’après eux,durant les 1000 ans qui ont suivi sa création (du 4è siècle à la fin du 14è siècle), l’Europe a connu un retard à tous les niveaux : culturel, économique, social et humain.Les Européens ont dû séparer l’Etat de l’Eglise. Ainsi le christianisme a été toujours complice des pouvoirs autoritaires, des dictatures et des régimes obscurantistes.

C’est le christianisme qui a fait dire à la Bible que « 13 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Nzambé (Dieu), et les autorités qui existent ont été instituées de Yahmbé (Dieu).2 C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Yahmbé (Dieu) a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. »Romani 13 :1-2.

Nous avons vu dans les précédentes communications que les autorités dont parle la Bible ne sont pas les autorités de la yéhocratie (théocratie).

Théocratie versus démocratie

La yéhocratie ou théocratie: Gouvernement choisi et dirigé par Nzambé . Le système politique dans l’Ancienne Alliance était la yéhocratie (théocratie).C’est Dieu qui choisissait le roi qu’il faisait oindre par son prophète ou le Souverain sacrificateur. Sinon le modèle unique de l’Ancienne Alliance fut la yéhocratie (théocratie).C’est Yahmbé qui choisit le roi et celui-ci est guidé, secondé par le prophète. Le peuple ne choisit pas. Le roi lui est imposé. Le peuple n’avait rien à dire. Car il suivait les lois du Seigneur sous le contrôle du prophète.

Le texte de Romains 13 et la dictature romaine

Ce texte des Romains est en fait une transposition tendancieuse de la réalité yéhocratique (théocratique) à un pouvoir antidémocratique, tyrannique et païen romain qui fut celui de Constantin .Car il n’observait pas les lois de Yahmbé. Ici, elle parle du pouvoir de Dieu(Yahmbé) dont le Roi, chef de Gouvernement a été oint par le prophète . Or lorsque l’on fait dire à l’apôtre Paul ces paroles que « il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Nzambé (Dieu) », il s’agit ici d’une hérésie. Ceux qui ont canonisé certains textes ont volontairement voulu manipuler les esprits des croyants.

La démocratie

La démocratie est un système politique propre aux nations, aux païens, à ceux qui adorent les dieux étrangers, les idoles. Ces autorités sont selon la Bible les ennemis de Dieu, Nzambà, YHVH. Il n’est pas le système qu’ont connu les enfants d’Israël.

Dans une démocratie et surtout République moderne qui est une émanation des nations, on élit les dirigeants. On y trouve trois pouvoirs : exécutif, législatif et municipal. Ces pouvoirs sont des contre-pouvoirs les uns par rapport aux autres . Ceci dans le but que l’exécutif ne confisque pas la vie politique dans le pays. Le Président de la République est un monarque qui est élu pour un mandat bien précis. Ce dernier ne doit en aucun cas disposer de tout le monde.

La pseudo-démocratie

Cependant, s’il y a de mauvais Présidents, qui tripatouillent la Constitution, contrôlent tout alors, ils sont contre la loi. Dans ce cas le peuple se doit de sortir pour défendre ses droits (sécurité, santé, éducation, information, etc.)

En démocratie, le peuple sort voter, revendiquer ses droits, décide de qui va le diriger, choisit l’homme ou la femme à qui il remet son destin. Un mauvais président est celui qui n’apporte aucun bien- être à son peuple. Le bien-être ce n’est pas la misère, les tortures, la corruption, des massacres, etc. C’est le peuple qui choisit ses dirigeants.

Les deux cas de démocratie ratée dans la Bible

Dans la Bible, on a connu deux cas spécifiques où le peuple s’est choisi ses dirigeants contre la volonté de Dieu. Le premier cas fut lorsque le peuple décida de choisir Saul contre YHVH, Yahmbé, Yahveh, Nzambà. Ce roi mena la vie dure à ce peuple. Le second cas, fut à la suite de la mort du roi Shlomo(Salomon), les dix tribus, les Ngalas décidèrent de suivre le putschiste, Yeroboam (Jéroboam).Ce dernier instaura l’idolâtrie à Samarie. Voilà les seuls deux cas de démocratie dans l’Ancienne Alliance. Ces expériences tournèrent court au détriment du peuple.

La démocratie et les néo-colonies

En démocratie, tous les responsables y compris le Président de la République (régime présidentiel), le Premier Ministre (régime parlementaire) chef de Gouvernement rendent des comptes au peuple. Car ils tirent leur légitimité de ce peuple. On n’est pas dans la laïcité. Dans la mesure où il y a séparation des pouvoirs religieux et temporel. On ne fait plus référence à la religion. Et toute référence à la Bible, au coran ou à la thora est une hérésie.

Les néo-colonies

On entend par néo-colonie l’ensemble des républiques bananières, de fausses républiques, des pays qui n’ont jamais été décolonisés ou qui ont raté leur décolonisation. Dans ces néo-colonies, il n’y a pas d’opposition au pouvoir central. Les soi-disant opposants sont des opportunistes et des démagogues qui de jour critiquent le pouvoir et la nuit perçoivent de per diem, des sommes pour leur business, des avantages matériels, des marchés publics.
Les néo-colonies sont des dictatures et des régimes de terreur. Pour tout dire, dans les néo-colonies, les dirigeants sont des suppôts d’une puissance ou des puissances étrangères. De plus, elles ont un régime politique fondé sur l’arbitraire, le clientélisme, les réseaux mafieux, la prévarication. Car ils sont cooptés (recommandés) par des milieux ésotériques et occultes étrangers de ces puissances.

Les dirigeants de la néo-colonie ne sont jamais démocratiquement élus. Ils sont tous ou pour la plupart issus des fraudes électorales. Dans les néo-colonies, les dirigeants n’ont aucune éthique. Car ils sont la continuation et la perpétuation de la colonisation, du colonialisme et du pillage systématique des ressources de ces territoires conquis, soumis. Les populations des néo-colonies sont acculturées, paupérisées et ont un système économique extraverti fondé sur les rentes. Il n’y a ni démocratie ni yéhocratie (théocratie) dans les néo-colonies.

Les néo-colonies sont des tyrannies, des non-États. Elles ont l’apparence d’États modernes mais elles en renient l’essence. La plupart des néo-colonies sont en Afrique subsahariennes, Haïti, etc.

Dans ces néo-colonies, le christianisme est un allié objectif des politiques pour abrutissement du peuple. Certains hommes se disant de Dieu s’autoproclament prophètes et deviennent des soi-disant des conseillers de ces pantins de Présidents. Ils se mettent dans la peau des colons Blancs qui étaient venus bible/coran en main pour endormir le peuple. C’est eux qui étouffent dans l’œuf toute contestation sociale. Ils promettent au peuple meurtri le bonheur dans les cieux. Pendant ce temps, ils vivent des avantages matériels et sociaux du régime illégitime. Pour terminer, le christianisme est et a toujours été un frein au développement humain, économique et social. Il a toujours été contre toute avancée démocratique.

Le christianisme est une vision conservatrice et anti progressiste de la société. Le christianisme , à partir du texte de Romains 13, fait croire aux croyants que toute autorité, fût-elle tyrannique, kleptomane, raciste, tribaliste , franc-maçonne vient de Dieu, Nzambé, Yahmbé ou Allah. Il fait également croire que les croyants ne devraient pas se soulever, revendiquer leurs droits.Aussi dans une royauté, monarchie, ce n’est pas YHVH, Nzambé , Dieu qui choisit un roi ni un Président dans une République. Car dans une monarchie, la succession se fait de façon héréditaire. Alors que dans une République, dans une démocratie, la dévolution du pouvoir se fait par l’élection . Tout autre est le système dans les néo-colonies. Dans les néo-colonies, le peuple ne choisit pas , n’élit pas son Président.C’est plutôt les puissances étrangères qui décident qui sera le prochain Président de la République. Elles imposent au peuple soumis, au peuple colonisé, au peuple esclave l’homme ou la femme de main qui leur conviennent. Donc, ce que les prétendus pasteurs, prophètes qui conseillent ou soutiennent ces faire-valoir, ces soi-disant Présidents qui sont sans foi sans loi.Ils n’ont aucune moralité, aucune culture politique et spirituelle.Car ce sont des bisexuels, homosexuels, sorciers, magiciens, voleurs, criminels, etc. mentent au peuple.Ils sont tous des agents des esprits des ténèbres.Et ils prêchent, parlent et prophétisent au nom de Baal et pour Baal.Ils prophétisent, ont des visions pour égarer le peuple.Ils promettent des chimères, font de fausses analogies des situations politiques dans leur pays avec des textes anciens de la bible.Ce sont des extrapolations.

Le christianisme est un boulet au développement social, culturel et économique de tous les peuples où il est pratiqué.Il se développe dans un contexte d’apostasie, d’abandon généralisé de la foi.Et c’est dans ce terreau funeste de décomposition et de putréfaction sociale, morale, économique, humaine et spirituelle que se développent ces prophètes, apôtres, généraux, hommes de Dieu, etc.Ils ne sont que des imposteurs vivant sur le dos des victimes, de ce peuple que la Bible appelle  » brebis destinées à la boucherie ». Ils sont complices des bourreaux du peuple que sont ces politiciens véreux. A preuve, ils se taisent sur les crimes, les violations des droits humains, les détournements des deniers publics, la paupérisation de la population, etc.

Ainsi tout peuple qui veut se prendre en main, qui veut s’autodéterminer doit rompre avec le christianisme ou tout simplement le ranger dans les musées.Car ce n’est pas Dieu qui viendra électrifier une ville ni inscrire les enfants dans une école ni protéger les enfants et les femmes des prédateurs sexuels qui sont protégés par ces politiciens qui n’ont aucune conscience.

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