« Va qu’il te soit fait selon ta foi » Mati 8 :13 ;
« Qu’il vous soit fait selon votre foi » Mati 9 : 29
Et « Alors Yeso lui dit : Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. » Mati 15 : 28.
Dans cette deuxième partie de notre communication, nous verrons que la foi est quelque chose de mystérieux et de concret. Car on ne sait d’où elle vient en même temps la foi est l’acte que nous posons inspiré par l’esprit. De toutes façons, il ressort de tout ce qui précède, que la foi peut être définie comme l’adhésion spontanée de l’âme ou de l’esprit à quelque chose d’invisible, de spirituel ou de surnaturel. Mais la foi nonobstant qu’elle soit l’adhésion spontanée de l’âmeempêche-t-elle de réfléchir ou de connaitre ? Nous répondrons par la négative. Car pour avoir la foi il faut au préalable avoir entendu, vu, toucher, gouter, senti la chose spirituelle. Donc, la foi naît du monde insensible, de l’invisible. L’invisible ne veut pas dire néant. Donc, la foi ne sort pas du néant. Elle n’émane pas non plus du néant. Par contre, la foi vient et provient de l’esprit. On peut se demander s’il y a une manière, une méthode pour avoir la foi? Objectivement, sur le plan humain et matériel, il n’y a aucune recette pour avoir la foi. Il n’y a pas de méthode pour avoir la foi. Car la foi a une double origine. Elle peut venir de la volonté médiatement par la situation, la conjoncture. Aussi la foi a-t-elle une essence et origine spirituelles. Car elle est une manifestation spontanée de l’esprit. Dans le manifesté, dans le monde visible, sur la terre, on dira que la foi est un don spirituel.
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Éphésiens 2 :8-9.
Nous en voulons pour preuve le fait qu’il y a des gens qui ont entendu ou même entendent ou lisent des merveilles, voient des miracles et prodiges se produire dans leur vie ou sous leurs yeux mais qui n’arrivent pas à avoir la foi. A contrario, il y a des gens qui n’ont jamais rien vu, jamais rien entendu mais qui se distinguent par a grandeur de leur foi. Et pour faire court, on dira qu’on a la foi ou qu’on ne l’a pas. Il en est de même des gens qui ont des talents dans un domaine précis et d’autres qui n’en ont pas. Cela est aussi un mystère. Car pourquoi telle personne a la foi et telle autre n’en a pas? Que penser donc de la définition de la foi que donne la Bible? Nous lisons : « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Hébreux 11 :1. On retient deux choses de cette définition. D’un, la foi est théorie en ce sens qu’elle est l’espérance (spirituelle d’un croyant) ou l’espoir matériel d’un profane. De deux, la foi est praxis (action ou œuvre) et non théorie. Nous avons vu que la foi vient de ce que l’on entend et en même temps elle est la démonstration des choses qu’on espère. On entend quoi? Qu’est-ce qu’on entend? On entend une voie intérieure, l’esprit. Mais aussi on entend à l’extérieur de soi, de sa personne. Ce qui est à l’extérieur de nous, ce sont les témoignages, prédications. C’est aussi ce que nous lisons : les écrits et ceci procure la foi. Sinon à la vérité, la foi vient de ce que l’on entend, de qui est de son for intérieur qui est la voix intérieure. Elle nous pousse à l’action. Elle ne nous laisse pas indifférente. Elle nous secoue et nous pousse à agir. C’est donc dans ce sens que la foi est démonstration (par les actes, paroles et esprit-pensées) de ce que l’on espère (voir, avoir et être) est nos attentes, nos libertés, notre libération, notre délivrance, donc notre salut.
Il appert que la foi est à la fois théorie dans sa phase sensible, sa dimension immatérielle et praxis dans la mesure où elle est action et pousse à l’action. Pour tout dire, il faut croire pour avoir la foi et agir pour produire les œuvres qui sont le témoignage de celle-ci. Comme l’atteste ce passage : « Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. » Jacq 2 :26.
Jerwain