Que signifie qu’un peuple soit élu? Que signifie l’élection d’un peuple? Car tout le monde a une fois dans sa vie entendu parler de peuple élu. Et la plupart d’entre nous ont accepté, adopté cette notion sans en chercher à comprendre ses implications, les tenants et les aboutissants de cela. Ainsi sans nommer ni désigner un peuple, un groupe d’individus donné, examinons cette notion. Dans le but de n’être pas très long, nous avons prévu d’aborder, de traiter cette thématique en trois communications successives, différentes et complémentaires.
Ainsi la première communication portera sur les généralités et les confusions que véhicule cette expression de « peuple élu », ou de sa forme nominale « élection d’un peuple ». Nous verrons tous ensemble que cette notion véhicule un certains nombre de malentendus, de contresens prophétiques, anthropologiques et culturels.
Dans la deuxième, nous verrons de quel mot en est-on venu à cette interprétation erronée. Car l’expression « peuple élu » provient d’une mauvaise interprétation d’un mot donné par les juifs talmudiques faisant d’eux le « peuple élu » en lieu et place des Noirs.
Dans la troisième partie, nous exposerons les fondements syntaxiques voire sémantiques de la mauvaise interprétation de cette notion de peuple élu, d’élection d’un peuple.
L’ idée de « peuple élu » ou bien » l’élection d’un peuple » sous-tend que le Créateur, Dieu dans la masse des peuples s’est appuyé sur des critères qui lui sont propres pour choisir, désigner, élire un groupe d’individus pour lui constituer un peuple. Pourquoi est-on « peuple élu »? Est-ce parce qu’on est supérieur ou différent aux autres peuples? Et sur quoi reposerait cette supériorité ou cette différence? Et cette différence est-elle morphologique donc biologique ou culturelle? C’est entre autres ces points que nous allons élucider dans les prochaines lignes.
Cette idée de « peuple élu » insinue qu’un peuple donné aux qualités exceptionnelles et surtout spécifiques a été apprécié pour être élu de Dieu, d’une divinité. On peut même dire que le prétendu peuple avant d’être élu pouvait être exceptionnellement mauvais, violent et misérable. Ce qui lui aurait valu une grâce, une faveur du Créateur, des dieux. En d’autres termes, un peuple élu aurait été le peuple le plus mal en point que les autres peuples. Ce qui veut dire, au lieu d’admirer, d’élever le peuple supposé élu avant sa soi-disant élection, on devrait le plaindre.
Enfin, l’idée de « peuple élu » est une idée polémique qui exacerbe les tensions entre les peuples et ravive les guerres mémorielles entre les différentes composantes d’un pays donné. Pourquoi serait-on un peuple élu et non pas les autres? Justement parce qu’on est un ou le peuple élu, on peut se permettre certaines choses. Et justement parce qu’on est un/le peuple élu alors on serait supérieur à d’autres peuples. L’expression « peuple élu » entre ainsi en contradiction avec l’idée d’amour, de justice et d’impartialité de Dieu, du Créateur.On dit à longueur des journées que dieu est bon, juste .Et il ne fait acception de personne.
« Peuple élu » / « peuple subalterne »
En anthropologie, on sait que des peuples vainqueurs imposent leur culte aux peuples vaincus ou conquis. Ainsi dans cette nouvelle configuration, on dira que le dieu du peuple vainqueur devient le peuple élu du dieu vainqueur. Les dieux des peuples vaincus sont aussitôt anathémisés, rendus idoles. Donc l’idée de « peuple élu » est en relation avec un dieu vainqueur par opposition aux dieux vaincus proclamés comme idoles. Ainsi le peuple qui vénère Moloch (auquel on sacrifie la virginité, l’innocence la tendresse de la chair des enfants), en est le peuple choisi. Moloch fut une divinité, un des dieux des Kananéens, peuple Noir qui n’a rien à voir avec les prétendus Ekangs du Cameroun.
Faisons attention aux idéologues tribalistes, ethnicistes qu’on retrouve au sein du pouvoir politique au Cameroun .Ces derniers qui manipulent des esprits faibles se créent une nouvelle identité fictive: les Ekangs .Quel est le bilan politique, économique et social de ceux-là et celles-là qui se disent des Ekangs? Effectivement, quand les choses ne vont pas bien en politique, les politiciens créent des foyers de tensions, se créent des ennemis de l’intérieur et même de l’extérieur.On appelle cela de la diversion. Ces démagogues et barbares feraient mieux de prêcher la paix et l’unité entre les ethnies plutôt que de les opposer et de diviser le pays tout entier.
En tout état de cause, je dirai que ni en archéologie biblique et religieuse ni en anthropologie ni en linguistique historique et comparative, il n’existe de classification linguistique, ethnique parlant des Ekangs. Je suis par ailleurs, un professeur de linguistique, anthropologue ayant fait de l’archéologie des textes et peuples de la bible, littéraire, etc. Autrement dit, le groupe ethnique des Ekangs n’existe pas.C’est une construction idéologique et néo-coloniale récente d’un groupuscule d’arrivistes, de haineux, de prévaricateurs, de sorciers , de reptiliens parce qu’ils se transforment de façon totémiques en des bestiaux, des animaux. Leurs idéologues sont des diplômés néocoloniaux incapables de semer un grain ou de planter un arbre dans la terre.Ils s’illustrent par des bruits au sens linguistique du terme, par des bavardages, des discussions stériles et ineptes. Malheureusement, ils appartiennent presque tous à des loges obscurantistes de sorcellerie et de magie.Leur projet non avoué au public au Cameroun étant de confisquer le pouvoir néo-colonial inhumain qui leur a été donné par la mafia françafricaine. En effet, ce sont des individus sans consistance .Car ils n’ont aucune idéologie politique,spirituelle de la Maat, de l’amour du prochain.Au pouvoir ou à la périphérie de ce qui tient lieu de pouvoir, ils s’illusionnent qu’à force d’arbitraire( arrestations arbitraires, tortures de leurs propres congénères, de tueries, de crimes rituels, de détournements de deniers publics et de haine), ils dirigeront un pays aussi complexe et diversifié que le Cameroun. Ce sont des gens maudits , une espèce engeance qui ignorent tout de la loi spirituelle de la cause et des effets appelée :le Karma.Tout se paie ici bas.Ils paieront tout le mal( tortures,tueries, crimes d’enfants et de femmes, perversions sexuelles: homosexualité comme rituel d’aliénation mentale et spirituelle) qu’ils commettent.Et s’ils ne le paient pas ce sera naturellement leurs enfants et leurs petits enfants et ce, jusqu’à la troisième , quatrième génération.Leurs biens mal acquis seront détruits, dilapidés, confisqués ou tomberont en ruine.Pourquoi aujourd’hui font-ils du mal à leurs propres enfants? Car ils payeront les crimes de leurs parents insensés et ivres de haine, de violence et d’arbitraire. C’est bien le sort qui leur est malheureusement réservé.Ainsi tous ceux et celles qui veulent se rendre complices de leurs mauvaises œuvres en incitant à la haine et à la guerre en assumeront tôt ou tard les conséquences.
Et pour revenir à notre propos, nous ajouterons que le culte de Moloch qui était pratiqué par des Kananéens fut récupéré par les Juifs talmudiques convertis au yahundéisme et plus tard par des cabalistes. Aujourd’hui, il est pratiqué dans l’ésotérisme occidental devenu la grande sorcellerie mondiale appelée aussi le satanisme. Ce culte de Moloch a été volé, confisqué par les vainqueurs d’hier.Il est d’ores et déjà vénéré dans les loges et milieux occultes de la franc-maçonnerie, Rose -Croix, de la magie juive et occidentale, etc. On pratique ce culte dans les hauts lieux de la politique en Afrique équatoriale, en l’occurrence, entre autres sous la forme des crimes rituels d’enfants, de femmes, de la consommation du sang, etc.
Un « peuple élu » est différent d’un « peuple subalterne », d’un « peuple assujetti ». Car un « peuple subalterne » est un peuple auquel un peuple vainqueur ou peuple élu a imposé/impose une adoration, un dieu. C’est le cas des musulmans Noirs, des chrétiens Noirs, Maçons Noirs, Rosicruciens Noirs, etc. qui sont respectivement dans l’islam, le christianisme, la maçonnerie ou la Rose Croix. Ces Afro-musulmans, Afro-chrétiens, Afro-maçons, Afro Rosicruciens n’ont pas de dieu à eux. Ce sont des croyants qui croient par procuration.
Pour ce qui concerne l’islam, le dieu guerrier et négrophobe des Arabes ne les reconnait que comme des sujets, de pièces rapportées de leurs conquêtes .Malgré sa prétention à l’universalisme, le dieu de l’islam, Allah ne reconnait que ses propres et authentiques enfants, les « Arabes » à travers le lien du sang. Les étrangers sont par conséquent exclus de l’assemblée, de l’ ouma parce qu’ils ne feraient pas partie du « peuple élu ». De plus, raison pour laquelle on appelle : « Adja » ces femmes étrangères et hadj pour ces hommes assujettis, ces croyants esclaves qui ont perdu leur dieu et auxquels on a imposé le culte du / d’un dieu vainqueur. Il en est de même de tous les Noirs qu’on retrouve dans le christianisme. Les Yahundés(Judah) et les Ngalas (Israël, Éfraïm) qui adoraient Yahmbé, Nzambà, YHVH appelaient : « nguè », « goyim » qui signifie : « étrangers » donc les païens, tous les autres peuples étrangers convertis au culte de Yahmbé, Nzambà, YHVH.