« Car cette prédication ne repose ni sur la fausseté, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude ; mais, selon que Yahmbé nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Yahmbé, qui sonde nos cœurs. » 1Thes 2 :3-4
Les fards et le maquillage dans les Eglises et assemblées du Seigneur, Yeso.
En effet quelle est la place des fards, du maquillage dans les Eglises du Seigneur, Yeso ? Bien de choses ont été dites et écrites au sujet du maquillage de la femme et notamment des fards dont se parent les filles et les femmes des églises et assemblées chrétiennes. Mais malheureusement, peu de lumière en ont brillé et de vérités en ont été enseignées dans les prédications.
En général, la plupart de pasteurs évitent d’aborder la question tant elle est sensible. Car elle remet en cause non seulement le mode de vie des épouses et le témoignage de certains ténors (femmes importantes) de leur église. En effet le regard sur le port des fards en particulier et du maquillage en général est diversement apprécié tant par les dirigeants que par les modestes croyants en Yeso. Pour les uns, ce sont des artefacts qui permettent à la femme de cacher ses rides et l’âpreté de son visage abîmé et durement éprouvé par la vie. Pour d’autres, plus royalistes que le roi, le Seigneur qui est amour ne regarde pas ces futilités. Et enfin, pour certains, les fards font la beauté et le charme de la femme.
Cependant, pour une majorité de femmes qui se peinturlurent la bouche et le visage, les fards les requinquent et leur donnent un baume au cœur. Les fards non seulement les rafraîchissent mais surtout leur redonnent une seconde vie. Mais loin de toute cette controverse, voyons tout modestement ce que le Saint-Esprit dit à l’Eglise du Seigneur. Que dit donc la Bible à ce sujet?
Sans être accusateur, il faut le reconnaître le message des fards et du maquillage n’est jamais bien expliqué, enseigné dans les églises et assemblées du Seigneur. Ceci peut être dû soit au fait que les pasteurs n’y accordent pas beaucoup d’importance soit parce que d’autres en étant contre voire hostiles se résignent de peur d’être accusés de misogynie soit d’hommes à femmes aux désirs refoulés. On se rend compte dans la vie courante heureusement que ce n’est pas toutes les femmes qui se maquillent. Et mieux encore aucune prédication digne du Seigneur n’exhorte les sœurs à de telles pratiques venues du monde et des non croyants. En même temps, celles qui se maquillent, ou qui se mettent les rouges à lèvres se trouvent des excuses et des échappatoires dont l’importance et la crédibilité n’ont d’égale que leur propre conscience devant le Seigneur. Pourquoi une frange de femmes de nos églises et assemblées se maquillent- elles?
Dans la plupart de cas, beaucoup de femmes se maquillent par ignorance spirituelle. Car dans un premier temps, non seulement elles ne savent pas l’origine païenne et diabolique d’une telle pratique mais surtout s’en contentent de l’effet immédiat et instantané c’est-à-dire de la satisfaction morale, physique de cette pratique. En plus, elles ignorent les méfaits physiques et les conséquences spirituelles de ces fards. Pour les églises du Seigneur, la femme du Seigneur, qui est cette épouse, cette mère pourquoi ternit-elle la beauté que le Seigneur lui a exclusivement donnée? Pourquoi se met-elle des fards ? Pourquoi se maquille-t-elle en fait? En substance, la Bible est contre tous les arguments fallacieux (faux et trompeurs) en faveur des fards ou même du maquillage de la femme. D’emblée, la Bible exhorte la femme à se parer des vertus ou de bonnes œuvres plutôt que de se soucier de son apparence physique qui est de loin un miracle. La femme est un trésor et le meilleur don que Yahmbé ait accordé à l’homme, son mari, son chef et le serviteur du Seigneur Yeso. A ce propos, la Bible déclare à travers la bouche du Shaliah Paul,
« Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Yahmbé. » 1 Tim 2 : 9-10.
Une femme en Yeso doit-elle se parer des fards? Pourquoi la femme vertueuse ne se maquille-t-elle pas? La réponse se trouve dans les quatre textes que nous avons extraits de la Bible. Le premier d’entre eux est celui du patriarche et prophète Hénoch. Ce dernier marcha devant Yahmbé pendant 365 ans. Parce qu’il plut à Yahmbé, Yahmbé le translata au ciel. Ce fut le premier transfert ou translation spirituelle (appelé par les dénominations : enlèvement). Ce fut la première translation.
«Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.» 1Pie 2 : 25.
Définissons avant tout le terme de «parure». Ainsi une «parure» est l’ensemble d’objets, de vêtements, d’artifices qui consiste à orner, à embellir quelque chose ou une personne. La parure sert à rendre agréable à la vue. Dans un langage symbolique, on peut parler de parure intérieure et de parure extérieure. De même qu’on peut parler de l’homme intérieur et de l’homme extérieur. La parure extérieure est l’ensemble de choses qui recouvrent et embellissent l’être et le corps de la femme en l’occurrence. Il s’agit de rendre séduisant, agréable à la vue l’homme extérieur. La Bible insiste sur la parure intérieure. Car le royaume des cieux n’est pas visible mais il est caché dans le cœur et révélé aux spirituels, aux sages en Yeso. C’est par la parure intérieure qu’on accède au royaume des cieux. Cette parure est faite de vertus et extérieurement elle est faite de décence, de sobriété et de piété. La femme spirituelle recherche chaque jour ce qui plait et est agréable à Yahmbé. Tandis que la femme charnelle soigne son look, ses apparences par des fards, et le maquillage. Car elle recherche l’approbation des hommes mais surtout l’appréciation des êtres charnels.
«Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.
Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Yahmbé.
Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Yahmbé, soumises à leurs maris, comme Sarah, qui obéissait à Avraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune peur.» 1Pie 3 : 1-6.
Aujourd’hui, certaines femmes parlent des fards en leur accordant une certaine importance pendant que d’autres pour des raisons personnelles n’en font aucun cas dans la mesure où elles se plaisent à se mettre le rouge à lèvres, à se maquiller. En général, lorsqu’on voit une femme qui se maquiller d’emblée on reconnaît qu’elle se soucie du regard des autres sur elle. Certaines se maquillent dans le but avoué de plaire et même de séduire. Mais ce qui faut retenir des fards ce qu’ils ont une origine païenne et on ne les retrouve que dans un contexte d’apostasie. Je rappelle que l’apostasie est l’abandon généralisé de la foi au sein du peuple de Yahmbé, au sein de l’Église. On abandonne la foi parce qu’on n’a rejeté la connaissance en même temps parce qu’on veut imiter le monde. J’écris ceci avec l’âme en tristesse. Car si le lecteur et la lectrice avaient cherché la volonté du Seigneur, je me serai plutôt consacré à d’autres choses. Par ailleurs, comme une question rhétorique, je me demande s’il s’agit là le fait de l’ignorance ou de la dégradation morale de ces personnes. Que recherche la femme de l’Église lorsqu’elle se farde (quand elle se met du rouge aux lèvres, ou du noir sur les cils et les sourcils ou lorsqu’elle teinte ses cheveux, etc.).
Rappelons que Jézabel n’était pas une juive (croyante) mais une tyrienne (païenne, non croyante). Le mariage du roi Achab avec Jézabel était une union mixte, ce que la Parole considéré comme une mésalliance. Car d’après les Écritures, toute union sexuelle entre un non croyant et une croyante ou l’inverse (un croyant qui se marie avec une non -croyante) est une abomination. Ce couple est en horreur devant le Seigneur. Le risque d’épouser quelqu’un qui ne partage pas notre espérance est de provoquer un relâchement spirituel, moral. La Bible dans ses fondements, interdit catégoriquement ce genre d’union parce qu’elle apparaît comme un attelage disparate. Et elle repose exclusivement sur la chair, les plaisirs de la chair, la convoitise et l’orgueil de la vie. Qu’est-ce les deux peuvent partager ensemble spirituellement? En tout cas, dans le Seigneur, toute union entre la lumière et les ténèbres est interdite. Tout rapport sexuel, affectif entre un non croyant et une croyante équivaut à une chute, une déchéance spirituelle. Le croyant ou la croyante qui s’embarque dans une telle aventure quelque soient les raisons et les explications qu’ils fournissent, ont chuté. Ils ont quitté le droit chemin. Ils sont en conséquence des rétrogrades. Car ils sont des individus qui ont renoncé au Seigneur Yeso non seulement pour la chair mais surtout pour le monde et ses convoitises. On entend même certains esprits égarés dire qu’on peut franchir le pas puis demander pardon au Seigneur. Détrompez-vous la parole condamne toute personne qui pèche à main levée. C’est bien ce que dit ces versets de l’épître aux Hébreux : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. » Hébr 10 :26-27. Pour finir, il faut ceci concernant la mère des prostituées et l’archétype de la femme qui a autorité sur son mari. Nous finirons en lisant ceci :
«Jéhu entra dans Jizreel. Jézabel, l’ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre.»2 Rois 9 :30.