Y a-t-il une langue spécifique en Afrique qui est ou serait la langue originelle? Autrement dit, quelle peut être la langue la plus ancienne du continent? Et dans quelle mesure celle-ci peut-elle /pourrait-elle être la langue de la création? Je voudrais rappeler à tous que de nombreux peuples au monde par le passé ont prétendu que leur langue était la langue de la création. Il y a eu les Juifs talmudiques pour lesquels, le Lashon Akhodesh était bel et bien l’hébreu. Sauf que ces derniers dans une visée irrédentiste et surtout idéologique avaient feint d’ignorer qu’avant l’hébreu avaient existé ou existaient déjà plusieurs langues entre autres le cananéen et bien d’autres.
De plus, en linguistique, puisqu’il s’agit d’elle en 1866, la Société de Linguistique de Paris dans ses statuts par décision ministérielle du 8 mars 1866, à son Article premier stipulait ce qui suit : La Société de Linguistique a pour but l’étude des langues, celle des légendes, traditions, coutumes, documents, pouvant éclairer la science ethnographique. Tout autre objet d’études est rigoureusement interdit. il avait été interdit à tous les linguistes tout travail et recherche qui porterait sur l’origine de la langue.
Cette interdiction avait pour avantage d’éviter la guerre entre les différentes cultures et civilisations au sein du corps des linguistes. Et pour terminer cette introduction, je voudrais signaler que tout enseignement et prédication qui porte sur l’identification de la langue de la création est une entreprise polémique parce qu’elle est irrédentiste. Donc, en tant que linguiste, je m’impose cette discipline de ne pas m’aventurer à dire que telle langue, tel idiome est la langue originelle. Et j’exhorte mes frères et sœur dans l’espérance en Yeso, le Messie d’éviter cette discussion et cette doctrine. Elle est source de frustration et de conflit. En général, c’est défendu une telle thèse pour dominer des esprits. Car personne ne sait dans quelle langue le Créateur parlait au premier homme. Ce premier homme ne s’appelait pas Adam car ce sont les juifs talmudiques qui ont pollué les esprits en enseignant de telles élucubrations. Adam, c’est le « moto »/mɔtɔ /, « mot »/, le « moro » /mɔrɔ/ ou le « wenok »/wɛnɔɂ/ des différents peuples khatiopiens. C’est aussi le cas de l’homme, le ndi de Ngaoundéré de l’Adamaoua du Cameroun, etc. Par contre, chez les bamiléké du Cameroun le premier homme « moto» était connu pour sa pilosité, il était poilu. C’est pour cela qu’ils appellent le premier homme : wenok /wɛnɔɂ /. Cela induit que les pré-humains n’avaient pas de poils
Ce message est une réponse à une série de sollicitations, de demandes selon laquelle les gens, les frères et des sœurs voulaient savoir si ce qu’ils ont entendu sur des médias sociaux relatif à la langue originelle, la langue de la création était censé, vrai et authentique. Car il m’a été demandé d’expliquer et de prouver aux frères et sœurs si le duala, en l’occurrence, est la langue originelle. Je voulais rappeler et préciser que je suis un Docteur en linguiste et professeur d’université. J’ai aussi appris l’hébreu moderne et le prétendu hébreu biblique. Car l’hébreu biblique est n’est qu’un mythe. Il n’a jamais existé et n’a jamais été parlé par qui que ce soit.
Après ces préliminaires, on peut déjà se poser la question suivante : Le duala est-il la langue originelle? En d’autres termes, le duala est-il la langue de la création? Dans quelle mesure peut-on affirmer que c’est le duala qui a été parlé par le premier homme?
C’est vraiment une gageure de faire une telle affirmation. Autrement dit, le duala est-il plus ancien que l’égyptien ancien, les hiéroglyphes? Le duala est-il la langue-mère des langues que nous utilisons en Khatiopa/Afrique subsaharienne? Je voudrais vraiment comprendre si ces affirmations relèvent du sensationnalisme ou bien du lyrisme. Parce qu’on ne peut pas comprendre ce qui motive ou pousse certains esprits à soutenir de telle thèse. De plus, pour des raisons éthiques et déontologiques celui qui enseigne le peuple ou diriger les gens doit être astreint à un minimum d’exigences que sont la sincérité et l’honnêteté et la probité morale , intellectuelle et spirituelle. C’est un peu comme si quelqu’un venait vous parler des mystères portant sur l’existence de Satan, des anges. Alors que nous tous savons ni satan ni les anges n’existent. Car il ne s’agit que des constructs idéologiques et l’expression d’une corruption mentale et d’une séduction spirituelle.
Commençons par le commencement en cherchant l’étymologie et la définition du mot « duala ».
Question d’orthographe
Deux orthographes sont possibles lorsqu’il s’agit d’écrire le nom douala/duala. Le mot duala avec non seulement le d minuscule mais aussi avec la lettre u est employé lorsqu’il s’agit de parler de la langue du peuple Douala. Du coup, le nom Douala avec la lettre d majuscule et la diphtongue ou, le son /u/ renvoie aux habitants, aux peuples dont le duala est la langue.
L’étymologie et la définition du mot « duala »
Le nom « duala » est une altération du mot « ngala». En fait, les Ngalas sont le nom kikongo du royaume d’Israël. Car ce peuple fut rejeté, divorça d’avec Yahmbé. Nous lisons : « Quoique j’eusse répudié l’infidèle Ngala/ Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Yahundé/Juda, sa sœur, n’a point eu de crainte, et qu’elle est allée se prostituer pareillement.»Yelemiya 3 :8.
Approche linguistique
Le mot duala est composé de deux mots : /du/ et de /ala/.
-/duala/ = du + ala est une altération, changement phonologique du lingala. En effet, le lingala dérive de kingala relatif aux Ngalas.
Le lingala on devrait plutôt dire le Kingala . Il est la langue-mère à l’origine de la langue duala.
-Le mot lingala transcrit par /lingala/ se réécrit en deux syllabes : li + ngala. C’est en fait une autre réalisation du nom Kingala formé de Ki + ngala. Et la langue des Bangalas était le lingala. On devrait plutôt dire Kingala au lieu de lingala. Mais c’est là une des preuves de l’arbitraire de la langue. La langue a choisi de faire ce découpage en substituant le [ki] par le [li]. Je rappelle que le [Ki] ou le [li] est le même que le [shi] ou le [ki] des japonais ou le [qi] chinois. Si le [Ki] ou sa variante le [li] dans les langues de Khatiopa signifie approximativement: « la sagesse », « la connaissance ».Il correspond non seulement à la Maat chez leurs frères de la vallée du Nil, les Égyptiens mais aussi au [Ki] / [shi] des Asiatiques. Car les Japonais ont le [Ki], les Chinois le [shi].Ce [qi], [ki], [shi] ou [li] est compris comme le principe vital .
Ainsi le Ki/Lingala est la langue et la science des Ngala au même titre que le kikongo est la sagesse, la culture et la langue du royaume du Sud qui appartenait au Yahundé [H3063] ou Yĕhuwde [H3061].
Le nom « duala » vient d’une autre réalisation phonologique du nom « ŋgala ».Ainsi sur le plan phonétique : « duala » a quatre sons dont deux voyelles (u et a) et deux consonnes (d et l). On transcrit le mot duala ainsi : /d + u/ + a + la.
Puis, le « u » se lit « ou » dans les langues khatiopiennes. Pour le moment, je sais que deux orthographes sont possibles :
-on a premièrement « du » se lit « dou » ou « ndu » ou même « ndooh ».Ce qui nous rapproche véritablement de la réalité historique, anthro-pologique et prophétique. Car le mot « Ndooh » dans les langues khatio-piennes signifie : « malédiction », « rejeté» voire « banni ». Effectivement, les Ngalas ont été rejetés, répudiés par Tatah Nzamé. Comme le dit le nganga /ŋgãŋga/ou le prophète, Yozuah. (Voir Yozuah 1 :8-9.)
-puis, « d » + « u » où le « u » est une voyelle épenthétique. Mais malheureusement, cette approche complexifie la réalité.
De l’autre côté, le « la » a plusieurs réalisations phonologiques .C’est le cas où il est rendu par le lek ou lak chez les Bamilékés où il signifie : la « terre ».Or lek ou lak ne diffèrent que par rapport à la voyelle : e et la voyelle a.
Les voyelles : e/a
La lettre « e » qui correspond au son [ɛ].C’est une voyelle antérieure, mi-ouverte, non arrondie. Tandis que la lettre « a » correspond au son [a].C’est une voyelle antérieure, ouverte et non-arrondie. Ce qui différencie ces deux voyelles, ces deux sons ce n’est que leur degré d’aperture : Mi-ouvert/ ouvert.
Ainsi on transcrit lek et lak phonétiquement par :
1-[lɛk] et [lak]
2- [l ɛɂ] et [laɂ] Ici le troisième son [ɂ] est bien le coup de glotte.
Il ne faut pas confondre le nom la qui se réalise tantôt /lek/ tantôt /lak/ et qui veut dire : « le territoire », « le pays » dans le sens de la « terre » d’une part et le « ba » qui signifie : « le peuple » ou « les peuples » de l’autre. C’est pourquoi on parlera alors des « Bangalas » mot qui veut dire : « les peuples du territoire, du pays des étrangers. De qui/à qui sont-ils étrangers ou des étrangers?
Pour la petite histoire, vous souvenez-vous lorsque nous étions petits, nous appelions : « notre verge », « le bangala »? Effectivement, d’où vient cette déformation? Certainement de la colonisation. Les colons européens Blancs ont réduit les Bangalas à « leur verge », « leur pénis ».
Et qu’en est-il de Ngala?
Il est formé de /ŋg/ + a + la
-premièrement de la prénasale [ŋg] qu’on retrouve dans le nom « nguè » chez les bamiléké ou « ngoy », « goï » chez les juifs talmudiques. C’est bien ce « nguè » qui signifie : « étranger », « étrangers » qui est rendu plus tard par « nations » dans le sens où les Ngalas sont désormais étrangers à l’Alliance (Amanah) avec Yahmbé et qu’il a solennellement dit « Vous n’êtes plus mon peuple » dit Yahmbé par la bouche du prophète Yozuah (Voir Yozuah 1 :8-9).
+ a + la
-deuxièmement, + a
Il s’agit d’un « a », [a] une voyelle épenthétique. C’est un son qui sert à relier deux syllabes.
-Et enfin, + la
Voici les deux variantes de « la ».
/la/ 1-« lak » qui est rendu par [lak] ou [laɂ] et 2-« lek » qui donne /lɛk] ou [lɛkɂ]
Nous avons vu plus haut que le « la » pouvait se réaliser de plusieurs manières. On a :
-dans un premier temps, « lek » /lɛk] ou [lɛkɂ] qui signifie selon les cas : « le village », « pays », « territoire » ou même le « terroir »
-Puis, [lak] ou [laɂ]
Origine des peuples doualas / Sawa
On ne saurait parler des dualas sans faire allusion aux Sawas.
Qui sont les Sawas sont une création des idéologues du RDPC parti au pouvoir au Cameroun.Les Sawas sont une nébuleuse regroupant en son sein des frustrés anti bamilékés, des populations du grand Nord. Ce mot qui signifie: « côtier », « littoral » est en effet un construct idéologique du RDPC et notamment de la minorité Bulu ( du Sud Cameroun) qui entend confisquer le pouvoir.Les Sawas ont été créés pour opposer ces peuples de la côte aux bamileke et aux Anglo-bamilekes. Les Sawas sont en effet un mur de séparation ethnique construit par le pouvoir Bulu en vue de faire diversion.Ce pouvoir qui a échoué sur toute la ligne évite tout débat sur son bilan économique, diplomatique, social et culturel après de décennies de règne.
Le point commun aux prétendus Sawas c’est la pauvreté et la marginalisation sociale, politique et économique au Cameroun dû au régime du RDPC. Et comme le RDPC a un fort tropisme à la manipulation, il canalise les frustrations de ces populations afin qu’elles les déversent sur le principal » ennemi » désigné par ce pouvoir: les bamileke. Enfin, les Sawas sont principalement les Doualas et les Bassa’a bien qu’il existe de nombreuses ethnies faisant partie de cet ensemble appelé les Sawa. Les Sawas et principalement les Doualas et les Bassa’a sont démographiquement des minorités sans véritable poids sociologique aujourd’hui au Cameroun.Ils sont environ 1 million de personnes. Il n’y a aucune parenté génétique entre les Doualas et les Bassa’a. Au lieu de se concentrer sur le développement de leur région, les prétendus Sawas dilapident leurs énergies pour entretenir la flamme du RDPC contre un ennemi imaginaire.
Pour terminer, à vrai dire, on devait étendre le terme Sawas à tous les côtiers depuis le Sud ( Ngoumba, doualas, bassa’a, Banen, etc.) jusque dans le Sud-ouest ( bakweri,etc.) du Cameroun.Mais malheureusement, ce terme , cette idéologie ne concerne que les francophones qui au lieu de se soucier de leur développement et bien-être s’embrouillent et s’enlisent dans la haine ethnique.
Les Doualas ne sont pas un peuple homogène. Ils sont divers et multiples comme toutes les ethnies et tribus khatiopiennes et spécifiquement bantous. À la vérité, c’est un peuple hétérogène .Car il a en son sein des Noirs Chamites et des Noirs Shemites. D’où viennent les Doualas?
En synchronie, c’est-à-dire dans un passé très récent, les Doualas proviennent du royaume Kongo. Et aujourd’hui, on les trouve notamment au Cameroun. Ils viennent du Kongo sur des navires. Ils étaient réputés pour être des hommes de la mer, des pêcheurs. Effectivement, c’est à la recherche des poissons qui se sont retrouvés dans le Wuri/wouri qui était appelé en ces temps le rio dos camaroes.
Mais en diachronie, les Doualas appartiennent au royaume des Ngalas/Israël. Israël par opposition au royaume de Yahundé( appelé dans vos bibles: Juda). Les Doualas sont un peuple khatiopien (Afrique subsaharienne) de souche zenite( sémitique).Toutefois, en raison des migrations et brassages avec les peuples qu’ils ont rencontrés ils sont un peuple composite formé de Kamites et de Shemites. Les Doualas sont les Bangalas mélangés aux autres ethnies descendues de la vallée du Nil. C’est pour cette raison qu’ils sont aujourd’hui avec les Basa’ à, les Bakokos du Cameroun. Les Ba + Kokos ou le peuple de Koko /kaqaq חקק [H2710] étaient des sages, des anciens, des gardiens de la tradition. Donc, c’étaient des initiés. Ils se sont retrouvés avec les autres peuple dans le littoral ( sawa)du Cameroun. Il y a une parenté lointaine entre les Bakokos du (sawa)littoral et les Kaqas de l’Est du Cameroun. En définitive, les Doualas et plus tard les Sawas( côtiers) sont majoritairement des bantous comme je l’ai dit précédemment. Car ils sont le produit d’un mélange multimillénaire avec les Chamites, d’Égypte, peuple de la vallée du Nil. En effet, les Doualas sont des Bangalas( ba: peuples; Ngalas: Israël) donc des Shemites. Sans oublier que le nombre des Doualas est aussi le fruit des brassages Donc, j’exhorte chacun d’entre nous à ne point diviser le peuple avec des discours sectaires et d’exclusion.
Rappelons que le mot Amanah dans les langues khatiopiennes et notamment dans le Yahundé signifie : « Alliance ».
Voici quelques correspondances lexicales et grammaticales entre le Kingala ou le lingala et le duala dont duala n’est qu’une variété diatopique et diaspécifique. Le duala est la langue –fille du kingala/lingala.
Duala lingala français
-samba nsambo/sambo « sept »
–na na « je »
-mbombo mbonzo « front »
–lama/malama litama/matama « joue/joues »
-muto mwasi « femme »
-koka kola « grandir »
–mundo moindo « le Noir »
-miso/diso liso/miso « œil/yeux »
–hee è, ee « oui »
-mulopo moto/mito « tête »
-wa yo « toi »
Duala lingala français
Pour terminer, nous dirons que le duala n’est pas la langue originelle. Autrement dit, ni le peuple duala ni la langue duala n’ont jamais été dans les origines. Le duala est une langue -fille du lingala. Les Doualas sont des Shemites selon le récit génésiaque de la bible. Car ils descendent d’Israël et ont pour ancêtre éponyme Shem, le troisième enfant et le plus jeune fils de Nokha bien entendu respectivement de Yaphet/Japhet et de Cham/Kam (Genèse 6 :10). Cet ordre de naissance donné dans vos différentes versions de la bible est archi faux. Car Cham a été et reste le premier fils de Nokhah et l’ainé d’une fratrie de trois enfants, à savoir, Cham, Yapĥet et Shem/Sem.
Enfin, y a-t-il une langue de Khatiopa qui peut prétendre au statut de langue originelle?Selon nos recherches archéologiques et plus précisément en linguistique historique, le shi/ki-kongo pour les francophones ou le shona pour les anglophones sont les langues filles issues de la proto langue khatiopienne parlée par les Noirs du Peuple de l’Alliance Abanah Amanah-dont se sont servi les massorètes pour écrire /produire les textes de l’Ancienne Alliance. Car l’hébreu n’a jamais existé et n’a jamais été parlé comme le peuple Hébreu non plus n’a jamais existé.
Bonjour,
Je prends connaissance de votre récit avec circonspection, à propos de votre définition « biblique » des Ngala Dualas (dwalas) du Cameroun.
1 – Vous précisez que les Ngala Duala du Cameroun, seraient affilié au Lingala (LiNgala), et une branche des bangalas originaires du Congo, les mêmes Ngala que l’on trouve également sous plusieurs appellations : Bamangala, Imbangala, Imbangola, Mangara, Mbangala, Mongalla, Ngala, Wangala …
2- Vous affirmer que les Ngalas seraient un peuple hétérogéne qui fut rejeté, divorça d’avec Yahmbé, à cause de tous ses adultères, et pour prostitution.» Yelemiya 3 :8. ou encore « désormais étrangers à l’Alliance (Amanah) avec Yahmbé » (Voir Yozuah 1 :8-9).
Sur ces deux points, autant je vous rejoins volontiers sur le premier, en tant que docteur en linguistique (bien que vous ne signiez pas vos textes on ne connais ni votre nom, ni votre origine !), autant je ne partage pas votre « interprétation » sur le second, pour deux raisons :
1 – On retrouve dans les recherches menées par le professeur Cheick Anta Diop « Nations négres et culture » qui n’est plus a présenter, de même que Théophile Obenga, professeur, égyptologue, linguiste et historien, ou encore Dika Akwa Nya Bonambela, anthropologue et historien, le récit relatant le mouvement de migration « Changala » (ChaNgala – Chango), Senegala (SeNgala), des peuples noirs de la vallée du nil vers l’ouest en passant par le nord (Sahara, etc) et le sud (Congo).
2- Votre malédiction ressemble étrangement à celle de « Cham », , qui est en réalité celle de Canaan le fils de Cham «condamné à être l’esclave des esclaves de ses frères » avec la bénédiction de Sem et Japhet. Récit biblique, écrit par les sémites-hébreux (juifs aujourd’hui que même freud, pourtant juif, considére tout juste bons à consulter son cabinet), pour se débarrasser « par le glaive » des canaanéens noirs habitants de la « terre qui leur était soit disant promise ». (Exode 33).
Alors ce que je pense de votre récit, c’est qu’il dénote soit d’une extrapolation à dessein douteux, sous couvert d’une revendication messianique africaine, soit d’un manque de réferences sérieuses, hormis vos transpositions calquées sur une copie falsifiée. D’autant plus que si la lignée Ngala Duala du Cameroun devait avoir été maudite, il en serait de même pour les SeNgalas, liNgalas, MaNgara (ancien magreb) et de l’Afrique entiére de l’antiquité égyptienne à nos jours !
Bonjour, cher frère
Je profite de cette opportunité pour te présenter mes excuses pour ce retard. Je comprends bien ta circonspection à la lecture de cet article. Je suis linguiste, ayant une formation de littéraire, d’anthropologue. J’ai étudié entre autres le français, l’anglais, l’espagnol, le latin, l’hébreu ancien et l’hébreu moderne. Sans oublier quelques langues africaines. Mes références sont la Bible dont je suis entrain d’écrire une version avec beaucoup de changements. Je remets en cause entre autres le mythe d’Adam et Ève, du péché originel, l’existence du ciel, des archanges, anges, de l’Étang de feu, de la résurrection des morts ou du jugement dernier, etc. En tant que linguiste, je suis le premier à dire que l’hébreu ancien n’a jamais existé. Il n’a jamais existé ni en tant que peuple ni en tant que langue. Car toute la littérature que nous avons sur le marché portant sur le peuple hébreu ou sur une langue hébraïque biblique n’est en fait que mythes et écrits soporifiques recyclés pour les Noirs. L’hébreu n’existe pas au même titre que l’indo-européen n’a jamais existé. C’est pour cette raison que la bible doit être relue et surtout réécrite. Car elle recèle en son sein de nombreux passages puérils et ridicules qu’il faut la reproduire, la reprendre et la réécrire. Toutefois, mes connaissances sont fondées sur cette bible-là et plus précisément sur une expérience spirituelle profonde. Il y a bien des choses sur lesquelles toi et moi allons nous comprendre et nous entendre et d’autres sur lesquelles nos positions seront inconciliables. Ceci pour des raisons évidentes que chacun doit savoir d’où il part avant de se projeter dans l’avenir. S’il fallait revenir sur tes observations, je tiens à te remercier avant tout de l’intérêt que tu m’as accordé à travers ce texte. Il y a beaucoup de points sur lesquels il te faudra beaucoup de précisions. Tu as cité les grands classiques de la culture moderne africaine à l’instar de Cheick Anta Diop, Théophile Obenga, etc. Je voudrais attirer ton attention sur le fait que ces illustres hommes sont des universitaires et ne te parlent pas du spirituel. Savent-ils ce qu’st la nouvelle naissance, comment identifier les esprits, leur parler ou même les combattre? De même, peuvent-ils de parler des guérisons miraculeuses, des délivrances des possessions, des démences, etc. Je te conseille de ne pas les surestimer et leur donner des prétentions qu’ils n’ont pas et qu’ils n’auront jamais. Leurs travaux aussi louables et restaurateurs qu’ils sont ne sauraient être spirituels dans le sens du salut de l’esprit de nos congénères. Tu t’avises bien qu’ils sont complémentaires aux nôtres. De plus, nos deux approches sont diamétralement opposées. Les Professeurs Anta Diop, Obenga, etc. que tu as cités n’ont malheureusement pas abordé tous les aspects de la question relative à notre identité et à nos origines. Comment l’auraient-ils pu? Objectivement, ils n’auraient pas pu le faire. De plus, ces auteurs malheureusement ne sauraient tout savoir et aborder tous les aspects de la vie de notre peuple. Pour cela, ils ne sauraient en détenir toutes ses connaissances. Car il y a des connaissances rationnelles et des connaissances spirituelles. Ils vous ont servis des connaissances rationnelles (historiques, anthropologiques et autres).Sauraient-ils vous donner des connaissances spirituelles qu’ils sont loin de maitriser? A preuve, pour eux le juif est le caucasien, le Blanc qu’il soit Ashkénaze ou Séfarade selon la nomenclature des juifs talmudiques. Alors que les premiers et vrais juifs de l’histoire étaient des Noirs issus du royaume de Yahundé (Yehudi, Yehudah, Judah chez les juifs caucasiens).Ils étaient génétiquement nos parents. Et c’est plus tard, dans leur tempérament belliqueux, de haine et de violence qu’ils nous ont chassés et pourchassés de la région. On parle alors de la politique de remplacement, de substitution des Noirs en s’appuyant sur des textes erronés qu’ils ont insérés dans le corpus pour déclarer et proclamer maudits les Noirs que nous sommes. (Voir Genèse 9 :25-27) C’est parce que nous fuyions leur barbarie et haine meurtrière que nous nous sommes retrouvés pour la plupart au-delà de la vallée du Nil au Sud du Sahara sur les terres des Pygmées. De plus, pour eux ils pensent que les Juifs sont les autres, les Blancs. Alors que les Juifs mieux les proto Juifs furent les Noirs. C’est vers le IIe siècle Avant l’ère chrétienne que la politique du remplacement des Juifs Blancs s’est achevée en gommant ainsi toute l’histoire des Noirs Shemites, descendants d’Abanah( Abraham).C’est pour cette raison aussi que nous devons savoir que ceux qu’on appelle les Juifs étaient au départ des Noirs issus du royaume de Yahundé. Le mot Yahundé a donné Jehudi, Yehuda en hébreu moderne. Nos ancêtres, les Yahundé, pour leur part, furent déportés (au Ve siècle Avant l’ère chrétienne) à Babylone selon le récit ambiant. Ce fut à la suite de cette déportation qu’Israël cessa d’exister en tant qu’entité politique et spirituelle. Ce fut plus tard quand le Messie, Yeso vint que débuta le temps des nations, des païens le reste du monde dirigé par les Gentils.
À la vérité, les Juifs Blancs et Israël que nous connaissons aujourd’hui ne sont pas le peuple de Nzamba, Nzambé, Yahmbé que les autres appellent Dieu. Nous sommes le peuple d’Israël. En même temps, nous descendons tous de l’Égypte ancienne. À propos des Ngala. La bonne lecture relative aux Ngalas se trouve dans le récit biblique du schisme opéré en Israël après la mort de Salamah (Salomon, Shlomo). On a eu deux royaumes : le royaume de Yahundé connu sous le nom de Juda et dont la capitale fut : Salamah et non Jérusalem et le royaume d’Israël (Ngala) et dont la capitale fut Samarie. Nous, les Noirs de Khatiopa(Afrique) et des principales diasporas américaines sommes indistinctement tous issus des Shemites et des Kamites. Et c’est bien une gageure de vouloir déterminer avec certitude l’authenticité d’un peuple donné aujourd’hui. Nous sommes tous le fruit d’un brassage inimaginable. Ainsi Kemites et Zenites(Shemites) sont tous mélangés. Il n’y a que la langue, objet fractal, qui nous permette de reconstituer notre histoire et racine. Autrement dit, la langue est en fait l’ADN de nos peuples dans ses pérégrinations et ses vicissitudes .C’est grâce à nos différentes langues que nous pouvons reconstituer, remonter l’histoire pour savoir nos origines. Les Ngalas ont été rejetés par le Seigneur. À la suite d’un divorce. Nabi Yelemiyah l’atteste lorsqu’il écrit ce qui suit : «Quoique j’eusse répudié l’infidèle Ngala(Israël) à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Yahundé(Juda), sa sœur, n’a point eu de crainte, et qu’elle est allée se prostituer pareillement.» Yelemiyah 3 :8. Cette répudiation sera reprise par Nabi Yozuah(Osée) en ces termes : «Plaidez, plaidez contre votre mère, car elle n’est point ma femme, et je ne suis point son mari! Qu’elle ôte de sa face ses prostitutions, et de son sein ses adultères!»Yozuah 2 :2. Ce divorce équivaut malheureusement à une malédiction .Nous lisons: «C’est là le produit de tes voies et de tes actions, C’est là le produit de ta méchanceté; Certes cela est amer, cela pénètre jusqu’à ton cœur.»Yelemiyah 4 :18.
Les (Ba) Ngalas furent déportés en Assyrie vers le VIIIe siècle avant l’ère chrétienne. Ils ont essaimé les régions des Indes, du Proche Orient (Aram, Irak, etc.) et de Khatiopa. Le lingala, on devrait dire, en fait, le Ki Ngala (Voir d’autres écrits personnels).Le Ki, Li ou Shi des Asiatiques (K, L ou Chi sont des allophones du même phonème. Car ils sont interchangeables). Ainsi le Ki est l’énergie vitale, la conscience initiatique, chez les Ngalas, en l’occurrence. Aussi les Ngalas sont –ils partout en Afrique comme tu l’as souligné. Nous sommes tous des peuples mélangés et brassés. Et prétendre aujourd’hui déterminer avec exactitude l’origine d’un Noir en s’appuyant sur l’anthropologie ou les mouvements migratoires passés ne peut être qu’une source de dispute, de désordre et de division supplémentaire contre le peuple. Je suis Shemite avec le sang Kamite. Comme je pourrais dire que je suis Chamite avec le sang Shemite. Il en est de même de chacun d’entre nous. Soyons prudents et surtout mesurés dans nos pensées et écrits. Les Douala (Douala, Duala dérive de dangala du Cameroun proviennent de la RDC. Aussi Duala (de l’Afrique centrale) et Diula (de l’Afrique de l’Ouest) sont-ils tous des Ngalas. On les retrouve partout en Afrique. Qu’il s’agisse de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Est, ou qu’il s’agisse de l’Afrique du centre ou du Sud .Ce qui ne remet pas en cause nos explications et la vérité historique. Aussi la malédiction des Ngalas résulte-t-elle du divorce entre le Créateur et son peuple tombé dans l’idolâtrie. Cependant, cette malédiction prit fin lorsque Yeso que certain…s appellent Jésus-Christ vint. Il déclara (Mateyah ou Mati 10 :5) «n’allez pas vers les Nguè, Ngo» Comme tu peux le constater «Nguè, Ngo» a donné Goyim chez les Juifs talmudiques Blancs) et il signifie littéralement : «étrangers » ou «païens». Ainsi dans un premier temps, Yeso envoya ses disciples vers les brebis perdues de la maison d’Israël (Yahundé et Ngala ; voir Mateyah ou Mati 10 :6 ). Ceux-ci ne sont pas les pharisiens Blancs .Lesquels sont devenus plus tard les Juifs rabbiniques ou Juifs talmudiques d’aujourd’hui .Ces derniers en dépit de leur mauvaise foi et leur rapinerie n’ont rien à voir avec les Israélites, les Yakuba ou Jacobites (Yakuba que l’on retrouve en Côte d’Ivoire ou les Bamiléké et Yahundé du Cameroun, les (Ba) Luba de la RDC, les (Ba) Téké du Congo, les Lemba, etc.) cette liste n’étant pas exhaustive. Ces imposteurs (Apocalypse 3 :9) usurpèrent notre culture, notre histoire en se faisant passer pour Israël ou tout simplement pour les Juifs donc les Yahundé. Il en est de même, de l’autre côté de la Mer, à savoir les Arabo-musulmans. Ces derniers non seulement ont appliqué la politique du remplacement des Talmudiques mais encore annexé la terre des Kamites et usurpé l’histoire glorieuse de ces derniers. Ainsi une partie de l’Égypte pharaonique Noire est devenue la République Arabe d’Égypte Blanche.
En revanche, Yahundé(Juda) qui est la sœur de Ngala n’a jamais été ni divorcé ni répudié. Mais il a été rejeté pour un temps. Car plus tôt il avait été prophétisé que : «Le sceptre ne s’éloignera point de Yahundé(Juda), Ni le bâton souverain d’entre ses pieds, Jusqu’à ce que vienne le Schilo,»] Genèse 49 :10. À ce sujet, Tètè ou Tatah Nzamba par la bouche de Nabi Yssayah (Isaïe) pose cette question aux Yahundé: «Ainsi parle Nzambé : Où est la lettre de divorce par laquelle j’ai répudié votre mère? Ou bien, auquel de mes créanciers vous ai-je vendus? Voici, c’est à cause de vos iniquités que vous avez été vendus, Et c’est à cause de vos péchés que votre mère a été répudiée.» Yssayah (Isaïe) 50:1. Autrement dit, Ngala a été répudié alors que Yahundé ne l’a jamais été.
Pour terminer, Israël, c’est nous, l’histoire d’Israël est l’épopée d’une frange des peuples Noirs. L’Égypte, c’est toi et moi. Le peuple d’Israël est né en Égypte. L’Égypte est la terre nourricière d’Israël. Il n’y a pas d’Égypte(Kamite) sans Israël (Zenite)
Merci de ton attention et de m’avoir lu.
Sfr Jerwain
Sfr Jerwain